Canada Food Guide gets a makeover/ Le Guide alimentaire canadien fait peau neuve
The long awaited update to the Canada Food Guide has arrived and it bears little resemblance to its predecessor. In many ways the guide is catching up to the leaps in research that have increasingly singled out highly processed food and sugar as drivers of the obesity epidemic and the growth in chronic diseases such as type 2 diabetes and cardiovascular disease. The new recommendations emphasize proportion instead of portions and reduce the familiar four food groups into to three while also advising Canadians make water their choice of beverage and even try to eat together more often.
The new guide views the formerly separate categories of meat and dairy as proteins which also includes plant-based options like chickpeas and tofu. Objections from the meat and dairy sectors were understandable, but they are not being singled out so much as reconsidered as part of a healthy diet. Sugary drinks didn’t fare as well and, despite heavy lobbying, the guide now warns against them including fruit juice which was previously seen as a healthy drink. This change reflects the department’s own study that found all sugary drinks combined are the top source of sugar consumption for Canadians.
The upgraded guidelines have been well received and could help Canadians adopt healthier eating habits, but there is still a lot the government can do to support this goal and also make it more accessible. One challenge is the cost of eating well and the fact that many Canadians can’t afford to follow the guide’s nutrition recommendations.
According to research from the University of Toronto, over 4 million Canadians, including 1.15 million children, live in homes that struggle to put food on the table. The government could dramatically reduce this food insecurity for children by working with the provinces and territories to guarantee universal access to nutritious meals for children in Canadian schools. Canada is currently the only G7 country that doesn’t have a national school food program.
In addition to that, more could be done to help consumers make healthy choices. That’s why New Democrats are calling for the implementation of effective front-of-package labelling requirements that will help consumers choose products that are lower in sodium, sugars, or saturated fat. The detrimental health effects of tobacco products are clearly labelled on packaging while highly processed foods are allowed to display their nutritional information in small type on the back of packaging. It is said that the new guide doesn’t reflect the influence of lobbying, but clear front of packaging labelling would show that Canada’s commitment to public health on this front is firm.
A healthier population is an obvious goal for any country and the growth on chronic diseases related to our diet required a response. Based on 2015 information, the rates of diabetes in Canada are expected to rise 44% by 2025 while the costs of treatment are projected to increase by 25% at the same time. The revamped food guide’s recommendations are intended to help people better understand the choices they make every day and to remind them of the connection between well-being and diet. This update will help Canadians pursue healthier diets based on the forty years of research that has taken place since the prior recommendations were developed.
Le Guide alimentaire canadien fait peau neuve
La nouvelle version tant attendue du Guide alimentaire canadien sort de presse et ne ressemble guère à sa version antérieure. À bien des égards, le guide témoigne des avancées dans la recherche qui montrent du doigt de plus en plus les aliments hautement transformés et le sucre comme vecteurs de l’épidémie d’obésité et de l’augmentation des maladies chroniques, notamment du diabète de type 2 et des troubles cardiovasculaires. Les nouvelles recommandations mettent l’accent sur les proportions, au lieu des portions, et font passer de quatre à trois les groupes alimentaires bien connus, en plus de conseiller aux Canadiens de faire de l’eau leur boisson de choix et de manger plus souvent en bonne compagnie.
Dans le nouveau guide, la viande et les produits laitiers, qui constituaient autrefois deux groupes distincts, font maintenant partie des « Aliments protéinés », qui comprennent également les produits d’origine végétale comme les pois chiches et le tofu. Même si l’on peut comprendre ici les objections du secteur laitier et de celui de la viande, il faut savoir que ces produits n’ont pas été montrés du doigt, mais qu’on a simplement revu la place qu’ils occupent dans une saine alimentation. Les boissons sucrées ne s’en sont pas tirées aussi bien et, malgré les pressions intenses exercées par les lobbyistes, le guide les déconseille maintenant, tout comme les jus de fruits, auparavant considérés comme des boissons santé. Ce changement reflète les conclusions de l’étude réalisée par le ministère même qui révèlent que les boissons sucrées sont la première source de consommation de sucre des Canadiens.
Les nouvelles lignes directrices ont reçu un bon accueil et peuvent aider les Canadiens à adopter de saines habitudes alimentaires, mais le gouvernement peut faire beaucoup plus pour atteindre cet objectif et le mettre à la portée de tous. En effet, bien manger a un prix, et de nombreux Canadiens n’ont pas les moyens de suivre les recommandations du guide.
Selon une étude réalisée par l’Université de Toronto, plus de quatre millions de Canadiens, dont 1,15 million d’enfants, vivent dans des foyers qui peinent à se nourrir. En travaillant avec les provinces et les territoires pour garantir un accès universel à des repas nutritifs aux enfants dans les écoles du pays, le gouvernement pourrait réduire considérablement l’insécurité alimentaire des enfants. Le Canada est actuellement le seul pays du G-7 à ne pas s’être doté d’un programme national de repas gratuits dans les écoles.
Qui plus est, il serait possible d’aider davantage les consommateurs à faire des choix santé en exigeant, comme le réclament les néo-démocrates, un étiquetage clair sur le devant des emballages, afin d’amener les consommateurs à opter pour des produits faibles en sel, en sucre, ou en gras saturé. Les effets néfastes des produits du tabac sont clairement indiqués sur l’emballage, tandis que la valeur nutritive des produits hautement transformés peut être indiquée en petits caractères au dos de l’emballage. On dit que le nouveau guide n’a pas été influencé par les lobbyistes, mais un étiquetage clair sur le devant des emballages prouverait la détermination du Canada à améliorer la santé publique sur ce front.
Tout pays souhaite bien sûr avoir une population en santé; il faut donc agir pour contrer l’augmentation des maladies chroniques liée à notre alimentation. Selon des données datant de 2015, on prévoit une augmentation des taux de diabète de 44 % d’ici 2025, et en parallèle, une augmentation des coûts de traitement de 25 %. Les nouvelles recommandations du guide alimentaire visent à sensibiliser les Canadiens aux choix qu’ils font au quotidien et à leur rappeler le lien qui existe entre alimentation et bien-être. Fort des quarante années de recherches qui le sépare de la précédente édition, le nouveau guide les aidera à adopter de meilleures habitudes alimentaires.