MP Carol Hughes: Battle of the Atlantic – La bataille de l’Atlantique
For good reasons Canadians are mindful of celebrations for Remembrance Day and our role at Vimy Ridge, but there were many other defining moments in our military past that we celebrate as well. One of those is the Battle of the Atlantic, which is marked every year on the first weekend of May. That is when we remember those who served in the Royal Canadian Navy (RCN), the Royal Canadian Air Force (RCAF), and the Canadian Merchant Navy during the longest battle of the Second World War.
The battle was fought to protect key shipping routes between North America and Europe which were vital to the war effort. It began with early skirmishes in September of 1939, lasted until the final action in May of 1945. The fighting only took hours to start once Britain declared war on Germany with a German submarine attacking the passenger ship SS Athenia, which was on its way to Montréal. After that, the RCN spent the war escorting large Merchant Navy convoys that carried supplies between Canada and the United Kingdom. It is widely regarded as the RCN’s defining moment, and many historians consider the Battle of the Atlantic as a key to the ultimate Allied Forces victory.
The war also led to increased output from shipyards. When the war began Canada only had 38 ocean-going merchant vessels. By the time it was over the merchant fleet had swollen to more than 400 cargo ships that had been built in Canada. Canada’s navy also increased production to meet the need created by the Battle of the Atlantic. When fighting began, Canada only had six destroyers and about 3,500 personnel, a full third of those were reservists. But Canada quickly began beefing up our navy, commissioning dozens of smaller warships known as corvettes. The ships were light and inexpensive to build. Armed only by a single gun and depth charges, the corvettes were a key piece of our contribution to convoy duties.
Although Japan did invade the Alaskan Aleutian Islands during the Second World War, the Battle of the Atlantic was the only battle to touch North American shores. German U-boats, which were the scourge of the allied maritime fleet, travelled in groups known as ‘wolf packs’ and wreaked havoc on coastal shipping from the Caribbean to Halifax. They even entered into battle in the Gulf of St. Lawrence.
The battle was costly and thousands of ships were lost by 1943 when the tide turned for the allied forces. By that time, Britain had cracked the German enigma code which had allowed them to communicate freely throughout the war. It was also when long range aircraft were introduced which allowed for better coverage as the convoys crossed the Atlantic. Before those planes, the stretch of ocean outside the range of air support had become known as the ‘Black Pit,’ where the majority of German attacks took place. At the same time, Canada’s navy added new, faster, and more powerful frigates, formed its own hunter groups and sank 8 U boats between November 1943 and the spring of 1945.
A significant part of Canada’s contribution came from our Merchant Navy who were conscripted two weeks before Canada actually declared War. During the war more than 70 Canadian merchant vessels were lost and the death toll was significant with over 1,600 merchant sailors killed. After the war ended, the Merchant Navy was maintained until 1950 when it was disbanded. Although their contribution was critical to Canada’s war efforts, it took until 1992 for merchant mariners to begin receiving disability pensions, allowances, health care, and to be granted official veteran status.
The Battle of the Atlantic is a perfect example of how taxing and difficult it was for the Allied Forces to prevail in the war. On May 6th, many commemorative ceremonies are held across the country to remember and honour the historic contributions of our naval forces. It is a fitting tribute for a battle that helped shape the world we live in today and one we should memorialize with pride and humility.
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La bataille de l’Atlantique
Les Canadiens ont de bonnes raisons de ne pas oublier les cérémonies du jour du Souvenir et notre rôle à la crête de Vimy, mais il y a également plusieurs autres moments marquants de notre histoire militaire que nous célébrons. L’un d’eux est la bataille de l’Atlantique, qui est soulignée chaque année lors de la première fin de semaine de mai. C’est l’occasion de nous souvenir de ceux qui ont servi dans la Marine royale canadienne (MRC), l’Aviation royale canadienne (ARC) et la Marine marchande canadienne au cours de la plus longue bataille de la Seconde Guerre mondiale.
Cette bataille a été menée dans le but de protéger des routes de navigation clés entre l’Amérique du Nord et l’Europe qui étaient essentielles à l’effort de guerre. Elle a commencé par de petites escarmouches en septembre 1939 pour se terminer avec l’assaut final en mai 1945. Il n’a fallu que quelques heures après que la Grande–Bretagne ait déclaré la guerre à l’Allemagne pour que les combats commencent avec l’attaque par un sous–marin allemand du paquebot SS Athenia à destination de Montréal. Par la suite, la MRC a été chargée d’escorter de grands convois de la marine marchande qui transportaient des fournitures entre le Canada et le Royaume–Uni. Cette bataille est largement considérée comme le moment marquant de la MRC et nombreux sont les historiens qui estiment que la bataille de l’Atlantique a joué un rôle clé dans la victoire finale des forces alliées.
La guerre a également donné un essor aux chantiers maritimes. Au début de la guerre, le Canada possédait seulement 38 navires marchands hauturiers. À la fin de la guerre, la flotte s’était considérablement agrandie avec l’ajout de plus de 400 navires marchands construits au Canada. La marine du Canada a également augmenté sa production afin de répondre aux besoins créés par la bataille de l’Atlantique. Lorsque les combats ont commencé, le Canada comptait six destroyers seulement et un effectif d’environ 3 500 hommes, dont le tiers étaient des réservistes. Mais le Canada a rapidement renforcé notre marine, mettant en service des douzaines de navires de guerre plus petits appelés corvettes. Ces navires étaient légers et peu coûteux à construire. Possédant comme armes un seul canon et des grenades sous–marines, les corvettes ont été une pièce maîtresse dans notre rôle dans les missions de convoi.
Même si le Japon avait envahi les îles Aléoutiennes au cours de la Seconde Guerre mondiale, la bataille de l’Atlantique a été la seule à se dérouler près des côtes nord–américaines. Les sous-marin allemands, qui étaient le fléau de la flotte maritime alliée, se déplaçaient en groupes appelés « meutes de loups » et détruisaient la navigation côtière, des Caraïbes à Halifax. Ils ont même mené des combats dans le golfe du Saint–Laurent.
La bataille a été coûteuse, si bien qu’en 1943, des milliers de navires avaient été perdus lorsque le vent a tourné pour les forces alliées. À cette époque, la Grande–Bretagne avait réussi à décrypter le code allemand Enigma qui permettait aux Allemands de communiquer librement pendant la guerre. C’est aussi à ce moment que les avions à long rayon d’action ont fait leur apparition, ce qui a permis d’assurer une meilleure protection aux convois qui traversaient l’Atlantique. Avant l’arrivée de ces aéronefs, la zone marine qui se trouvait hors de portée des avions s’appelait la « zone noire » où la majorité des attaques allemandes avaient lieu. Pendant ce temps, la marine du Canada avait fait l’acquisition de nouvelles frégates plus rapides et plus puissantes, formé ses propres groupes de chasseurs et coulé huit sous-marin entre novembre 1943 et le printemps de 1945.
La contribution du Canada est en grande partie attribuable à notre marine marchande dont les membres avaient été recrutés deux semaines avant que le Canada n’entre véritablement en guerre. Au cours de la guerre, plus de 70 navires marchands canadiens ont été perdus, entraînant dans la mort plus de 1 600 marins. Après la fin de la guerre, la marine marchande a été maintenue en activité jusqu’en 1950, année où elle a été démantelée. Bien que leur rôle ait été essentiel à l’effort de guerre du Canada, ce n’est qu’en 1992 que les marins marchands ont commencé à toucher des prestations d’invalidité et des indemnités, à recevoir des soins de santé et à obtenir officiellement le statut d’anciens combattants.
La bataille de l’Atlantique démontre parfaitement à quel point il était pénible et difficile pour les forces alliées de s’imposer à la guerre. Le 6 mai, de nombreuses cérémonies commémoratives se dérouleront à la grandeur du pays pour souligner et honorer les contributions historiques de nos forces navales. C’est un hommage mérité pour une bataille qui a contribué à transformer le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui et que nous devons continuer de commémorer avec fierté et humilité.