“Taxes shouldn’t be any harder to file” says Hughes (Version française inclus)
Version française ci-dessous
Tax season is upon us and for people who aren’t connected to the internet or comfortable using it as a method of filing their forms the process has become increasingly difficult. Even getting paper forms has become more of a chore. This year, Revenue Canada only sent a small number of forms to outlets that people usually count on to provide them. The result was predictable and the paper copies were snapped up from places like Service Canada and the Post office on the same day they arrived.
While it is understandable that Revenue Canada would prefer to streamline their approach to processing our taxes, the fact remains that their desire doesn’t match the circumstances of a great many Canadians. This is especially true in rural and northern communities where the demand for paper forms will be greater than it might be in urban centres. This is due, in part, to a larger elderly population who are less comfortable with online filing and also for technical reasons, such as the connectivity gap in some of these regions.
Despite attempts to explain these facts to the Minister in charge, Revenue Canada remains focussed on e-filing and the outcomes that flow from that might not be fair. For example, those who are able to do their taxes online get the quickest refund. That means traditional filers are waiting longer for a refund only because of the method they use to comply with this mandatory process. This is not just because electronic forms are easier to deal with, but also because they are processed before the paper forms. This amounts to a penalty which affects many people who could use their refund the most and now find themselves at the end of the line.
There comes a point at which government departments chasing efficiencies outstrips the abilities and desires of the population they serve. Revenue Canada seems to have reached that point. There is no denying that electronic filing allows the department to process claims more efficiently. The problem is they are trying to encourage more people to do this by cutting off the supply of forms which only creates problems for people who do not have computer access or may never feel comfortable trusting a computer for the job. At the end of the day, they are forcing people to hunt down forms that until recently, were readily available and creating undue stress in a process that many people find stressful enough to begin with.
Even with these new challenges, the tax season has not changed. That means most Canadians are expected to file their taxes by April 30th. This date is especially important if someone has to pay money. If someone exceeds this date and owes taxes they will face a fine for late filing and daily interest charges on their outstanding tax balance. Self-employed individuals have a longer window to file. That date is set at June 15th, but it is important to note that any money owed is still subject to the April 30th deadline. Any self-employed individual looking to avoid extra charges needs to keep that in mind.
For individuals finding it difficult to track down tax forms, it is reminiscent of other ways that government services are becoming rare in the north. My office is attempting to fill the gap and has requested additional forms from Revenue Canada and can also download the online forms for individuals, or walk them through that process.
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La déclaration de revenus ne devrait pas être plus difficile qu’elle ne l’est déjà
La période des impôts est commencée et, pour ceux qui n’ont pas accès à Internet ou qui ne se sentent pas à l’aise de l’utiliser pour produire leur déclaration de revenus, la procédure s’avère de plus en plus difficile. Même l’obtention de formulaires papier est devenue une corvée. Cette année, Revenu Canada n’a envoyé qu’un nombre restreint de formulaires aux points de distribution habituels. Le résultat était prévisible : les copies papier sont parties comme des petits pains chauds le jour même de leur arrivée dans des endroits comme Service Canada et le bureau de poste.
Il est compréhensible que Revenu Canada préfère rationaliser son approche pour le traitement des déclarations de revenus, mais il n’en demeure pas moins que son aspiration ne correspond pas aux circonstances de très nombreux Canadiens. C’est particulièrement vrai dans les collectivités rurales et nordiques où la demande pour des formulaires papier sera probablement plus forte que dans les centres urbains. Cette réalité est attribuable, en partie, à une augmentation du nombre de personnes âgées qui se sentent moins à l’aise de produire leur déclaration de revenus en ligne, ainsi qu’à des raisons techniques comme les lacunes en matière de connectivité dans certaines de ces régions.
En dépit des tentatives qui ont été entreprises pour expliquer ces faits à la ministre responsable, Revenu Canada continue de miser sur la transmission électronique des déclarations, et les résultats qui en découlent risquent de ne pas être justes. Par exemple, les gens qui sont en mesure de produire leur déclaration de revenus en ligne reçoivent leur remboursement beaucoup plus rapidement. Cela signifie que les contribuables qui optent pour l’approche traditionnelle attendent plus longtemps pour obtenir leur remboursement uniquement en raison de la méthode utilisée pour se conformer à cet exercice obligatoire. Ce n’est pas seulement parce que les formulaires électroniques sont plus faciles à gérer, mais c’est aussi parce qu’ils sont traités avant les formulaires papier. Voilà qui pénalise de nombreuses personnes qui auraient le plus besoin de leur remboursement, mais qui se retrouvent maintenant au bas de la pile.
À force de courir après les gains d’efficience, il arrive un moment où les ministères gouvernementaux sont complètement déphasés par rapport aux capacités et aux désirs des citoyens qu’ils servent. Revenu Canada semble en être rendu là. Il est indéniable que la transmission électronique des déclarations permet au Ministère de traiter les déclarations plus efficacement. Le hic, c’est que le Ministère essaie d’encourager plus de personnes à adopter cette méthode en réduisant le nombre de formulaires disponibles, ce qui ne fait que créer des problèmes pour les gens qui n’ont pas accès à un ordinateur ou qui risquent de ne jamais être à l’aise de se servir en toute confiance d’un ordinateur pour exécuter cette tâche. Au bout du compte, Revenu Canada force les gens à faire la chasse aux formulaires qui, jusqu’à récemment, étaient mis à leur disposition, et cette situation crée un stress indu dans le cadre d’un processus que bien des gens trouvent déjà assez stressant.
Malgré ces nouveaux défis, la période des impôts n’a pas changé. Autrement dit, la plupart des Canadiens doivent quand même produire leur déclaration avant le 30 avril. Cette date est particulièrement importante pour un contribuable qui doit verser de l’argent. S’il dépasse cette date et qu’il doit de l’impôt, il s’exposera à une amende pour déclaration tardive et à des frais d’intérêts quotidiens sur le solde de l’impôt impayé. Les travailleurs autonomes, quant à eux, bénéficient d’une plus longue période pour produire leur déclaration de revenus. Dans leur cas, la date limite est le 15 juin, mais il est important de noter que toute somme due doit quand même être payée avant le 30 avril. Tout travailleur autonome qui veut éviter de payer des frais supplémentaires ne doit pas oublier ce point.
Pour les gens qui ont de la difficulté à mettre la main sur des formulaires d’impôt, cette situation n’est pas sans rappeler les autres façons dont les services gouvernementaux se font de plus en plus rares dans le Nord. Mon bureau tente de combler les lacunes et, à cet égard, nous avons demandé des formulaires supplémentaires à Revenu Canada; nous pouvons également télécharger des formulaires en ligne pour ceux qui en ont besoin ou accompagner les gens dans leur démarche.