La centrale d’Atikokan fonctionne à la biomasse
Une nouvelle ère de propreté de l’air en Ontario
L’Ontario est maintenant le siège de la plus grande centrale d’Amérique du Nord alimentée entièrement à la biomasse. La centrale d’Atikokan, aujourd’hui complètement convertie, produit de l’électricité et aide à répondre aux besoins locaux du Nord-Ouest de l’Ontario.
«Presque la totalité de l’électricité produite par OPG provient de sources qui n’entraînent virtuellement pas d’émissions responsables du changement climatique ou du smog. La centrale d’Atikokan est un ajout unique à notre portefeuille d’énergie propre car elle fournit de l’énergie renouvelable acheminable qui peut servir quand le réseau énergétique en a besoin.» Tom Mitchell, président et PDG, Ontario Power Generation
Cette installation, qui emploie 70 personnes à temps plein, a brûlé ses dernières réserves de charbon il y a deux ans, le 11 septembre 2012. Sa conversion, qui a débuté au milieu de 2012, a consisté à construire deux silos et à modifier les chaudières pour recevoir la biomasse. Le projet a mis à contribution plus de 200 ouvriers et techniciens hautement qualifiés.
«Le Nord-Ouest de l’Ontario est à la fine pointe de certains développement forts passionnants dans les mines et la foresterie, et je me réjouis grandement que notre gouvernement agisse pour répondre aux futurs besoins énergétiques de notre région. Cette centrale apporte non seulement de l’électricité propre à la population ontarienne mais crée aussi des possibilités économiques prometteuses et des emplois durables pour la population du Nord-Ouest de l’Ontario.» Michael Gravelle, député provincial, Thunder Bay-Supérieur Nord
Une combinaison énergétique sans charbon entraînera une réduction importante des émissions polluantes ainsi que l’assainissement de l’air et de l’environnement.
La biomasse qui alimente la centrale d’Atikokan est récoltée et transformée en Ontario. Les fournisseurs locaux ont tiré parti de cette occasion pour conclure des contrats d’approvisionnement en granulés avec des acheteurs étrangers.
«Une nouvelle ère commence en Ontario; une ère où l’air sera plus pur et où les coûts multiples de production d’électricité avec du charbon ne seront plus qu’un souvenir. La conversion réussie de la centrale d’Atikokan à la biomasse fera de l’Ontario un chef de file mondial dans l’utilisation de combustible écologique pour produire de l’électricité.» Bob Chiarelli, ministre de l’Énergie
La fourniture d’énergie propre, fiable et abordable fait partie du plan du gouvernement en matière d’économie qui permet de créer des emplois pour aujourd’hui et pour demain. Ce plan global et ses six priorités mettent l’accent sur les plus grandes forces de l’Ontario, soit sa population et ses partenariats stratégiques.
Faits en bref
- La biomasse est un combustible durable reconnu partout dans le monde pour contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
- La centrale d’Atikokan fournira de l’électricité renouvelable en période de pointe et peut être mise en marche quand la demande d’électricité est élevée.
- L’OPG a des contrats avec deux compagnies du Nord-Ouest de l’Ontario pour s’approvisionner en granulés de bois. Rentech Inc. et Resolute Forest Products Canada fourniront chacune 45 000 tonnes de granulés par an.
- La fermeture de la centrale à charbon s’inscrit dans les mesures prises par la Province pour édifier un réseau d’électricité plus intelligent et en améliorer l’efficience, instaurer de solides mesures d’économie d’énergie et adopter des sources d’énergie propres.
- Le remplacement de la production d’électricité avec du charbon est la plus grande initiative de lutte contre le changement climatique prise en Amérique du Nord. L’élimination complète du charbon reviendra à supprimer jusqu’à sept millions de véhicules des routes.
Pour en savoir davantage
- Incidences financières, environnementales et sur la santé du charbon polluant (disponible en anglais seulement)
- Rapport 2011 sur la qualité de l’air en Ontario
- Étude du Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) sur la pollution atmosphérique, une des premières causes environnementales de décès par cancer.