CAROL HUGHES DEMANDE AU GOUVERNEMENT DE S’ENGAGER DE NOUVEAU À FINANCER DES SOINS DE SANTÉ
OTTAWA, ON – La stabilité du financement des soins de santé devrait être une priorité du gouvernement fédéral, de manière à servir correctement la population canadienne qui augmente et qui vieillit, dit Carol Hughes, députée d’Algoma–Manitoulin–Kapuskasing. Pourtant, le budget omnibus prévoit une formule qui réduira la part du gouvernement fédéral et qui entraînera une réduction des services pour les Canadiens.
« Nous remarquons depuis quelque temps que les écarts s’accentuent entre les systèmes de soins de santé provinciaux au Canada », déclare-t-elle. « Nous savons aussi que la situation des Canadiens qui vivent dans les milieux ruraux ou dans le Nord diffère grandement. »
Mme Hughes indique que le gouvernement a choisi une formule de transfert déterminée selon une moyenne du PIB sur une période de trois ans, ce qui entraînera des manques à gagner chroniques et le transfert de coûts plus importants directement aux provinces. Pour les régions qui sont déjà mal servies, comme les communautés rurales ou du Nord, ce ne sont pas de bonnes nouvelles.
« Le directeur parlementaire du budget nous a dit que la part fédérale du Transfert canadien en matière de santé diminuera au point où les provinces connaîtront un manque à gagner de 31 milliards de dollars en seulement 12 ans », a-t-elle dit. « Dans des endroits comme les régions rurales du Nord de l’Ontario, la perspective de choses simples, comme un nombre suffisant de médecins de famille, devient moins certaine malgré les promesses d’inverser cette tendance ».
Mme Hughes a de plus indiqué que le gouvernement ne met pas en œuvre les propositions pour réaliser des économies de coûts, qui font partie des discussions sur les soins de santé depuis des années.
« Nous devons entreprendre l’établissement de la prochaine génération de soins de santé dans notre pays », a-t-elle dit avant de conclure. « Pourquoi les conservateurs ne s’intéressent‑ils pas aux moyens pour maîtriser les coûts, comme l’achat de médicaments en vrac, et pourquoi n’applique-t-il pas les réformes du Rapport Romanow et les accords sur la santé de 2003-2004, conçus pour améliorer notre système? »