Hughes intensifie son cri d’alarme au Parlement pour réclamer l’accès au traitement libérateur
La Députée Carol Hughes, Algoma-Manitoulin-Kapuskasing
LiberationTherapyFR (CLIQUEZ Pour entendre la Députée Carol Hughes)
OTTAWA, ON – Bon nombre de Canadiens atteints de sclérose en plaques voient de l’espoir dans le traitement chirurgical de l’insuffisance veineuse céphalorachidienne chronique (IVCC) et estiment que ce traitement devrait être offert au Canada, croit Carol Hughes.
C’est ce message que la députée d’Algoma-Manitoulin-Kapuskasing a transmis au Parlement aujourd’hui en déposant une imposante pétition pour demander à la ministre de la Santé de voir à ce que le traitement de l’IVCC, aussi connu sous le nom de « traitement libérateur » ou « traitement Zamboni », soit offert au Canada, de façon qu’un plus grand nombre de Canadiens y aient accès.
La procédure elle-même est relativement courante chez les patients qui ont des blocages vasculaires sans toutefois être atteints de sclérose en plaques. Mis au point par le docteur italien Paolo Zamboni, le traitement est devenu un symbole d’espoir pour les personnes atteintes de sclérose en plaques, puisque les premiers rapports indiquent qu’il améliore de beaucoup la condition des patients souffrant de cette maladie.
À l’heure actuelle, les personnes qui veulent subir un traitement libérateur doivent se rendre à l’étranger, puisque celui-ci n’est pas approuvé par Santé Canada. À cause du coût élevé du déplacement et du traitement lui-même, seuls les patients qui en ont les moyens ont accès au traitement.
« M. le Président, c’est évident qu’il y a de plus en plus de personnes qui souffrent de la sclérose en plaques qui demande accès à cette procédure Chirurgicale», a déclaré la députée Hughes devant la Chambre des communes. « Une bonne partie d’entre eux en sont privés uniquement parce la somme à débourser pour le recevoir à l’étranger est énorme ».
« Il est temps que la ministre intervienne pour freiner la vague de Canadiens qui se rendent à l’étranger pour y subir un traitement libérateur et veille à ce que cette procédure chirurgicale autrement assez courante soit dorénavant accessible aux Canadiens ici même au Canada », a fait valoir la députée Hughes. « Une telle mesure libérerait les patients d’un lourd fardeau financier et permettrait aussi de leur offrir un meilleur suivi médical ».
La pétition est le fruit du travail acharné d’une résidante de Kapuskasing, Louise Lamontagne, qui s’est elle-même rendue à l’étranger en janvier de cette année pour recevoir le traitement.
« Je trouve malheureux qu’il faille aller à l’extérieur du pays pour recevoir un traitement aussi simple que celui-là », a dit Mme Lamontagne, qui indique que sa qualité de vie a certainement améliorer depuis ce traitement.
